L’extension des autoroutes est "inefficace"
dénonce un comité de campagne jurassien
11 novembre
Le projet d’élargissement de 6 tronçons autoroutiers en Suisse, ne va rien résoudre au problème des embouteillages.
Pour Céline Barrelet (WWF) et Géraldine Ischer (Pro Natura), de telles "méga-infrastructures de béton, d’acier et d’asphalte" auront un coût environnemental conséquent.
- Hausse des émissions provenant du trafic autoroutier
- Émissions grises liées à ces constructions
- Destruction des terres cultivables et des espaces naturels
- Accélérera le déclin de la biodiversité, avertit Géraldine Ischer.
Extension des autoroutes !!!
Un projet nocif pour les automobilistes, la population, le territoire et le climat
Chaque nouvelle route contribue à l’effondrement du vivant
Le 24 novembre prochain, le peuple suisse se prononcera sur six projets d’extensions autoroutières, dont l’un concerne le tronçon de l’A1 entre Nyon et Le Vengeron.
“Chaque nouvelle route contribue à l’effondrement du vivant. En plus de se construire sur des milieux naturels et agricoles, elles créent de véritables barrières physiques, sonores et lumineuses qui impactent lourdement la nature.”
Jean-Pascal Gillig, Responsable de section du WWF Genève, soutenu par son collègue du WWF Vaud, Lorenzo Poglia, ont soulignés combien l’élargissement des autoroutes, est nocif pour notre qualité de vie, la biodiversité et l'environnement.
Comité associatif contre l’extension des autoroutes :
Le WWF aux côtés de l’ATE (Association Transports et Environnement), actif-trafiC, Pro Velo, Uniterre, AG!SSONS, les Grands-Parents pour le Climat, Pro Natura, Birdlife, l’Alliance Climatique et l’Association Climat Genève. En savoir plus: Comité associatif contre l'élargissement des autoroutes
Mobilisation lémanique contre les méga-autoroutes
Articles de presse :
COP16 & Biodiversité en Suisse
la Confédération à la traine
28 octobre
Les mesures et indicateurs pour la protection de la biodiversité manquent en Suisse
A la COP (16ème Convention des Nations unies sur la diversité biologique), les participant·e·s travaillent intensivement sur les indicateurs permettant d'atteindre les objectifs 2030 en matière de biodiversité. La Suisse milite au niveau international en faveur de critères de mesure clairs, mais la Confédération éprouve de grandes difficultés à définir elle-même des mesures et des indicateurs efficaces dans son propre pays. La Suisse a manqué le délai de la COP 16 pour remettre son nouveau plan d'action pour la biodiversité et il faut maintenant profiter de cela pour adapter le projet, absolument insuffisant, aux nouveaux indicateurs.
17 octobre
la Suisse à la traine, à la veille de la COP16 sur la diversité biologique.
Lors de la Conférence de l’ONU sur la diversité biologique ces deux prochaines semaines, les États membres vont présenter leurs plans nationaux pour sauvegarder la biodiversité. La Suisse se retrouve décrédibilisée, car elle ne dispose pas d’un Plan d’action Biodiversité efficace, doté des mesures indispensables pour protéger les bases naturelles de la vie sur son propre sol.
Planète Vivante (Rapport WWF)
Cri d’alarme de la nature: les populations de faune sauvage ont diminué de 73%
10 octobre
Ces 50 dernières années, la taille moyenne des populations de faune sauvage observées a décliné de 73% sur la planète. Tout autour du globe, des écosystèmes importants sont par ailleurs sur le point de s’effondrer. Cette tendance catastrophique ressort du Rapport Planète Vivante que le WWF publie aujourd’hui. Cette étude porte sur les tendances de 35'000 populations et sur 5495 espèces d’amphibiens, d’oiseaux, de poissons, de mammifères et de reptiles.
- Notre système alimentaire et l’aggravation des changements climatiques sont les causes principales de la pression croissante qui s’exerce sur les populations observées.
- S’agissant des écosystèmes, le recul est le plus important dans les lacs et les rivières (85%), suivis des écosystèmes terrestres (69%) et marins (56%). Sur le plan régional, les reculs les plus prononcés s’observent en Amérique latine et dans les Caraïbes (95%), en Afrique (76%) et en Asie-Pacifique (60%). Concrètement, on observe une diminution de 57% du nombre de tortues caouannes en Australie et de 65% des dauphins roses de l’Amazone.
- Points de basculement: à l’échelle mondiale, des écosystèmes importants sont sur le point de franchir des seuils critiques, dont les conséquences s’annoncent irréversibles et potentiellement planétaires.
- Il est nécessaire de faire plus d’efforts pour protéger et restaurer les écosystèmes, de renforcer l’agriculture régénérative et de prendre nettement plus de mesures dans le domaine de la protection du climat, en premier lieu pour développer les énergies renouvelables et réduire les émissions nuisibles.
Citations de Thomas Vellacott, directeur général du WWF Suisse:
«Le Rapport Planète Vivante 2024 est un cri d’alarme. Notre système alimentaire est le moteur principal de la disparition de la biodiversité. En Suisse, avec une agriculture durable et une consommation responsable, nous pouvons contribuer, dans une mesure importante, à lutter contre la perte de biodiversité.»
«Le retour du gypaète barbu dans les Alpes suisses est un exemple de succès en matière de protection des espèces. Cela montre bien que dans ce domaine, des mesures ciblées sont efficaces. On trouve des exemples similaires sur tous les continents. Nous devons maintenant reproduire ces réussites à une échelle plus large.»
«Dans le monde entier, le WWF Suisse agit de concert avec ses partenaires locaux: la population d’antilopes Saïga en Mongolie se rétablit par exemple grâce à des mesures de protection intensives. Selon un recensement réalisé en novembre 2023, on compte désormais 15 540 individus, le chiffre le plus élevé depuis que ce relevé est effectué régulièrement.»
Tenir les promesses:
le Conseil fédéral doit réviser le Plan d’action biodiversité
23 septembre
Communiqué de presse du WWF Suisse
Lors de la campagne de votation sur l'Initiative biodiversité, le Conseil fédéral a promis de mieux protéger la biodiversité, fortement menacée, sur la base des lois existantes et en particulier par un deuxième plan d'action. Mais la version provisoire de ce dernier est absolument insuffisante. Si le Conseil fédéral veut tenir ses promesses et préserver nos bases vitales pour les générations futures, il est urgent de réviser ce plan d'action. BirdLife Suisse, Pro Natura et le WWF Suisse ont transmis aujourd'hui au Conseil fédéral les exigences scientifiques en ce sens.
«Il est dès lors urgent d’agir fermement pour protéger les services apportés par la biodiversité.»: cette phrase a été écrite par le Conseil fédéral fin 2022. Ces dernières semaines, il n'a cessé de répéter que la biodiversité était toujours sous pression , mais qu'elle pouvait être protégée par les lois existantes, en particulier par un deuxième Plan d'action biodiversité . Il s'agit maintenant de tenir cette promesse. Le plan d'action doit être révisé de fond en comble sans délai, car la version provisoire connue est largement insuffisante et le premier plan d‘action arrive à échéance à la fin de l’année.
(...)
L'analyse remise par BirdLife Suisse, Pro Natura et le WWF Suisse à l'ensemble du Conseil fédéral montre dans quelle direction le Plan d'action biodiversité doit aller pour remplir les objectifs. « Il faut des mesures efficaces avec des moyens suffisants pour protéger la nature », déclare Raffael Ayé, directeur de BirdLife Suisse. « Seule une révision de fond en comble de la version provisoire permettra de répondre aux grands défis actuels en matière de biodiversité et à notre responsabilité envers les générations futures », souligne Urs Leugger-Eggimann, directeur de Pro Natura. Thomas Vellacott, CEO du WWF Suisse, ajoute : « La protection de la biodiversité doit maintenant être abordée main dans la main avec une agriculture et une sylviculture adaptées, avec une utilisation judicieuse des énergies renouvelables et en soutenant les adaptations des agglomérations face aux changements climatiques ».
Source : WWF Suisse, Communiqué de presse du 23 septembre
L’économie au service de la biodiversité, et inversément !?
17 septembre
L’économie au service de la biodiversité
La protection de la nature ne s’oppose pas au capitalisme. La société civile doit choisir entre intérêts personnels à court terme et intérêts collectifs sur la durée, écrivent Paula Cacault, Edoardo Chiarotti et J.-P. Danthine, du centre Enterprise for Society (E4S), des hautes écoles HEC-IMD-EPFL.
«Notre système économique actuel n’est pas durable pour notre planète»
Quel que soit le point de vue que l’on favorise, il nous semble important d’éviter un immobilisme qui pourrait résulter d’une vision trop ambitieuse incapable de réunir une majorité populaire. Il est en effet urgent d’agir, car notre système économique actuel n’est pas durable pour notre planète. L’extraction et la transformation des ressources sont responsables d’environ la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et d’environ 90% de la perte de biodiversité et du stress hydrique.
Si nous continuons sur cette voie, notre capacité à maintenir notre niveau de bien-être sera sérieusement entamée.
Une étude récente du WWF arrivait à la conclusion que les industries fortement dépendantes de la nature généraient 15% du PIB mondial (13 000 milliards de dollars), tandis que les industries modérément dépendantes en génèrent 37% (31 000 milliards de dollars).
La prise en compte des contraintes, qui est au cœur de la réflexion économique, nous conduit inévitablement vers une économie circulaire beaucoup plus respectueuse de la nature. Cette transition n’ira pas sans sacrifices, mais ceux-ci ne sont rien en comparaison de ceux que nous devrons consentir si les conditions de vie actuelles sur la planète ne peuvent pas être préservées.
Source : Le Temps, 17 septembre, Opinions, Débâts et Économie
Une situation alarmante
Crise mondiale de la biodiversité et 6e extinction de masse
8 septembre
Votations du 22 septembre:
Paysans et militants proclimat pour la biodiversité
L'initiative biodiversité demande de donner des moyens et de l’espace pour ménager la nature. De quoi faire s’étrangler des agriculteurs, qui y voient une menace sur les surfaces exploitables. Mais la santé de la biodiversité mérite qu’on s’y attarde, affirment les auteurs du texte.
Source :
Nos forêts s’étiolent, nos lacs se vident de leurs poissons, la biodiversité disparaît et il faudrait demander plus à la terre.
Courrier des lecteurs : Oui à l’initiative biodiversité
11 septembre
Sans répit, les paysans tourbillonnent du matin au soir. Toujours moins nombreux, on les exhorte à intensifier leurs pratiques pour nourrir une population en croissance artificielle, poussée par les besoins inextinguibles de l’économie. Tout ça pour vendre cet été le gruyère en action à seulement 13 francs le kilo au supermarché. Des prix bas, des bas salaires, oui, le système se moque des paysans! Il faut les soutenir et développer notre agriculture différemment.
Nos forêts s’étiolent, nos lacs se vident de leurs poissons, la biodiversité disparaît et il faudrait demander plus à la terre. Actuellement relégués au rang de producteurs de matière première pour l’industrie, les paysans doivent retrouver leur place symbiotique avec les habitants consommateurs de leurs terroirs. Bien qu’acteurs de premier plan de nos campagnes, les agriculteurs ne sont pas les uniques dépositaires de notre environnement. Accorder de l’espace à la nature et aux pratiques agricoles extensives, c’est améliorer la qualité des eaux, des sols, de l’air, protéger le climat et la biodiversité. Tous les Suisses en seraient bénéficiaires.
En modifiant les productions agricoles et en végétalisant partiellement nos consommations, on répondrait à la fois aux prescriptions de santé publique et à celles du volet climatique. Par l’innovation et la diversification, on créerait des emplois riches en valeur ajoutée dans toute cette branche. Notre agriculture serait plus durable et notre souveraineté alimentaire mieux garantie.
C’est pourquoi je dis oui à l’initiative sur la biodiversité!
Mathieu Baldeck, co-président. WWF Fribourg, Mézières
Source :
Journaux Régionaux
Parution des éditions automnales, ils sont chaud, ils sont beaux, nos journaux régionaux !!!
Certaines sections cantonales vous proposent des Journaux régionaux à différentes fréquences.
Vaud
Neuchâtel
Jura
Fribourg
Agir avec nous pour un monde vivant !
Nous agissons près de chez vous, et dans le monde, grâce aux membres et bénévoles.
Nous vous proposons d'agir localement, près de chez vous ou dans une autre région romande.
Rejoindre notre communauté
Chaque région (section cantonale) propose une grande variété d'activités et d'événements.
Une simple inscription à notre maintenant fameux "Wanted" et nous vous informerons par email de nos prochaines activités et autres infos régionales !
Faire un don
Un soutien financier adressé directement à la Suisse romande est toujours le bienvenu.
Vous pouvez spécifier les projets ou sections que vous souhaitez soutenir, ou nous laisser gérer ce montant pour les projets prioritaires.
Faire un don
Regarder la nature de près
Cette prairie sèche a une valeur inestimable dans le capital naturel de la région.
27 août
A Essertines-sur-Rolle, une précieuse prairie est préservée par des bénévoles du WWF
Elle n’a l’air de rien. Pourtant, cette prairie sèche a une valeur inestimable dans le capital naturel de la région. Samedi, nous avons suivi des bénévoles qui ont lutté contre l’un de ses ennemis.
Ce samedi matin, en arrivant sur cette parcelle située près du hameau de Châtel, entre Essertines-sur-Rolle et Tartegnin, on entend les bruissements de feuilles et de branches arrachées. Il y a déjà du monde.
Sarah et Cédric sont déjà à l’œuvre, sécateur à la main. Ces deux Essertinois connaissent bien les lieux: depuis dix ans, ils ne manquent presque jamais l’action d’entretien de cette prairie sèche, que le WWF a reçue en héritage il y a bien longtemps.
Regarder la nature de près
C’est une prairie qui semble bien banale. Dorée à la fin de l’été, en pente, quelques ronces. Pourtant, c’est ici que des bénévoles du WWF passent leur samedi, car il y a du travail.
Ce pré entre Essertines-sur-Rolle et Tartegnin est d’une importance capitale. Dans ce milieu, celui des prairies et pâturages secs, vivent 400 espèces végétales, soit 13% de la flore suisse. Mais depuis l’intensification de l’agriculture, 95% de ces sites ont disparu.
Pour moi, ce n’est que de l’herbe. Géraldine, bénévole au WWF et biologiste, m’encourage à regarder de plus près. En dix secondes, elle se relève avec quatre espèces d’«herbes» différentes dans les mains. Certaines la réjouissent, d’autres l’inquiètent.
En scrutant le sol, je commence à voir, moi aussi, toute la diversité de ces prairies, sèches mais ô combien vivantes.
Source :
Oui à l’initiative Biodiversité
Le comité jurassien en faveur du "Oui" a présenté ses arguments
27 août
Le Jura a beau être un des cantons les plus verdoyants de Suisse, les enjeux liés à la biodiversité y sont tout aussi importants qu’ailleurs
Dans le Jura aussi, les conséquences de la perte de biodiversité sont réelles ont rappelé ce matin les membres du comité en faveur de l’initiative "Biodiversité" soumise aux votes le 22 septembre.
A la zone industrielle du Voyeboeuf, à Porrentruy, la nature a repris ses droits au milieu du béton, preuve pour le comité jurassien de soutien à l'initiative que biodiversité et vie humaine peuvent cohabiter.
Le Jura a beau être un des cantons les plus verdoyants de Suisse, les enjeux liés à la biodiversité y sont tout aussi importants qu’ailleurs, estime le comité jurassien du "Oui à l’initiative Biodiversité". Ce dernier a présenté hier ses arguments à Porrentruy en vue de la votation du 22 septembre.
Source : Le Quotidien Jurassien, 24 août 2024
La Confédération entrave la protection de la biodiversité prévue par la loi
Coalition lémanique contre l’extension “nocive” de l’A1
14 août
Soumis au vote le 24 novembre, l’élargissement des autoroutes est nocif, selon un comité d’associations environnementales. Il pointe notamment le tronçon Nyon (VD)-Vengeron (GE).
Aberration écologique,
ce projet va entraîner une croissance du trafic.
L’A1 élargie sera à nouveau saturée en dix ans et le trafic dans les localités va augmenter, a averti mercredi une coalition lémanique composée de l’ATE, actif-trafiC, Pro Vélo, le WWF, Uniterre, Ag!ssons, les Grands-parents pour le climat, Pro Natura, Birdlife et l’Alliance climatique et l’Association Climat Genève.
“C’est une réalité documentée d’innombrables fois dans le monde par des expériences concrètes et des dizaines d’études: élargir les routes ne résout pas les bouchons”, a déclaré Thibault Schneeberger de l’association actif-trafiC, cité dans un communiqué.
Source : SwissInfo, 14 août 2024
La Confédération entrave la protection de la biodiversité prévue par la loi
L'urgence de voter OUI à l'Initiative biodiversité le 22 septembre prochain
14 août
La Commission de l'environnement du Conseil national vient de décider de réduire de 276 millions de francs le crédit pour la protection de la nature prévu par le plan financier pour les quatre prochaines années.
La protection de la biodiversité prévue par la loi sera massivement entravée.
Cela contredit diamétralement les promesses que les opposants à l'Initiative biodiversité mettent en avant dans la campagne de votation.
« Ainsi, la protection et l'entretien du cœur même de la nature helvétique et la revitalisation de nos cours d'eau seront négligés de manière coupable aussi au cours des quatre prochaines années», déclare Dina Spörri, responsable politique au WWF Suisse.
La décision de la Commission de l'environnement du Conseil national montre clairement qu'en matière de promotion de la biodiversité, on en reste en grande partie à des promesses fallacieuses et qu'il est donc impératif de voter :
oui à l'initiative sur la biodiversité le 22 septembre
Source :
Projet de revitalisation de la Chamberonne (Lausanne)
27 juillet
Interview de Marie-Thérèse Sangra, une de nos collaboratrice du Groupe Eaux et Marais.
Elle nous explique ce projet sécurisation des eaux en cas de grande crues, ainsi que l'importance de ce lieux pour la nature. Une chose importante pour le WWF c'est que ce projet implique la création d'un delta et d'une île aux oiseaux, qui permettra aux oiseaux migrateurs de faire une escale lors de leurs voyages entre le nord de l'Europe et l'Afrique.
Source : RTS, Couleurs locales, 27 juillet 2024
Il est temps de restaurer nos forêts
3 août
Plantes, animaux, eau, rochers – les forêts sont des écosystèmes fascinants et complexes.
En écoutant et en observant, on découvre une incroyable diversité de vie et on se sent profondément connecté à la nature dont nous faisons partie. Cependant, nous perdons nos forêts. Il est temps de restaurer la nature. La restauration des forêts est l'un des grands défis actuels.
Anita Diederichsen est Responsable Mondiale pour la Restauration des Paysages Forestiers au WWF et Coordonnatrice de la Communauté WWF pour l’action collective et l’innovation. Lors de sa visite chez nous, elle a partagé son lien personnel avec la forêt et l'importance urgente de réintroduire des processus écologiques dans ces paysages. Il est également crucial de veiller au bien-être des populations locales.
Le WWF collabore à l’échelle mondiale avec divers partenaires pour rétablir les fonctions écologiques dans des forêts à travers le monde. Notre objectif est de restaurer la nature de manière optimale tout en assurant des bénéfices pour les populations locales, qui sont impliquées dès le début des projets.
Big Jump
14 juillet 2024
Emmenées par le WWF, plusieurs associations de défense de l’environnement ont appelé à sauter dans le lac ce dimanche à Genève afin de sensibiliser à la protection des eaux suisses.
«Pour les rivières, un, deux, trois», lance Julia Nerfin, responsable de la communauté des bénévoles du WWF, afin d’encourager les dizaines de personnes présentes à se jeter dans le lac aux Bains des Pâquis.
Un «Big Jump» organisé ce dimanche par le WWF accompagné de plusieurs autres associations afin de sensibiliser le public à l’importance du Rhône et du Léman, et des toutes les rivières, cours d'eaux et marais, notamment en termes de biodiversité.
Source :
Oppositions au parc solaire alpin de Grengiols
4 juillet 2024
Opposition contre le parc solaire alpin de Grengiols
Quatre organisations environnementales s’opposent au parc solaire alpin projeté dans le parc naturel de la vallée de Binn, dans la commune de Grengiols (VS). Elles dénoncent jeudi une étude d’impact «insuffisante» et une planification non conforme. Pro natura, Mountain Wilderness, la Fondation suisse pour la protection et l’aménagement du paysage et le WWF ont annoncé s’opposer au projet et indiquent avoir «identifié de graves défauts dans l’évaluation et la planification du projet».
Le WWF est favorable au développement de l'énergie solaire
Le WWF, qui s’oppose pour la «première fois» à une grande centrale, est «favorable au développement de l’énergie solaire», mais en priorité «sur les infrastructures existantes». Les centrales solaires doivent, selon la fondation, être construites «dans des zones déjà exploitées ou, du moins, accessibles sans provoquer de dégâts majeurs»
Sources :
Le Buron, rivière de nacre et de molasse
4 juillet 2024
Le Buron, petite rivière 100% vaudoise et qui s'est vue mise à l'honneur par le WWF et une labellisation Rivières Perles Plus
Source :
La Télé, 4 juillet 2024
Les actions du WWF pour les Cours d'eaux et marais
Actuellement, les cours d’eau suisses subissent de fortes atteintes : espace grignoté au profit de l’urbanisation ou de l’agriculture, ouvrages de protection contre les crues, exploitation hydroélectrique. Tout ceci perturbe fortement les biotopes aquatiques. Plus de 90% des zones alluviales ont disparu et 60% des espèces de poissons et de plantes aquatiques figurent sur la Liste rouge. Aucun autre biotope n’a autant souffert dans notre pays.
Les crues en Valais font enfler le débat sur la révision de la 3e correction du Rhône
1er juillet 2024
Le Valais et le Chablais vaudois ont été touchés par des inondations historiques, qualifiées de "crues du siècle" pour le Rhône, surpassant les niveaux de 2000.
Une situation exceptionnelle qui avive le débat autour de la troisième correction du Rhône, alors que le canton a décidé de revoir le projet.
Le conseiller d'Etat Franz Ruppen (UDC), chef du Département de la mobilité, du territoire et de l'environnement, a annoncé fin mai la révision du projet de troisième correction du Rhône. L'idée est notamment de minimiser l'impact sur les terres agricoles en limitant les élargissements du cours d'eau.
Lundi, le Walliser Bote juge que la remise en question de la troisième correction du Rhône était une très mauvaise idée. Franz Ruppen déclarait encore la semaine dernière que les problèmes venaient surtout des affluents du Rhône et pas du fleuve lui-même. Ce week-end de crue lui a donné tort. Toute réévaluation de la troisième correction entraînerait des retards considérables et mettrait en péril les mesures de sécurité nécessaires de toute urgence, conclut l'éditorialiste du journal valaisan.
Des arguments malheureusement faux
Jean-Pierre Jordan, hydrologue et expert en aménagement des cours d'eau
Pour Jean-Pierre Jordan, hydrologue et expert en aménagement des cours d'eau, les arguments avancés par le Canton pour revoir le projet de troisième correction du Rhône ne sont toutefois pas recevables. "Ils sont faux. Ils sont malheureusement faux. Et la crue que l'on a observée dimanche démontre, si besoin était, qu'une partie de ses arguments sont mal fondés", a-t-il jugé lundi dans La Matinale.
"Urgence" dans le Chablais vaudois
De son côté, le conseiller d'Etat vaudois en charge du dossier Vassilis Venizelos rappelle que l'on parle du "chantier fluvial du siècle" qui repose sur "20 ans d'études des bureaux d'experts", mais aussi "une validation par les gouvernements valaisans et vaudois en 2016".
Pour le conseiller d'Etat écologiste à la tête du Département de la sécurité et de l'environnement, "il y a urgence pour déployer certaines mesures (...), notamment dans le Chablais", où la zone industrielle d'Aigle (VD) a dû être évacuée à titre préventif. "Nous voulons que l'enquête publique puisse se dérouler cette fin d'année pour que les travaux puissent commencer le plus rapidement possible", indique Vassilis Venizelos.
Sources :
est de suivre les projets de revitalisation en lien avec le projet R3 et d’inciter les porteurs de projets à accroitre davantage la qualité écologique et la biodiversité du fleuve en apportant une plus-value et en proposant des mesures plus ambitieuses en tant que partenaire ou négociateur.
Journaux Régionaux
Parution des éditions estivales 2024, ils sont chaud, ils sont beaux, nos journaux !!!
Certaines sections cantonales vous proposent des Journaux régionaux à différentes fréquences.
Vaud
Neuchâtel
Jura
Fribourg
Révision de la 3e correction du Rhône
28 juin 2024
Face à la révision de la troisième correction du Rhône,
les organisations environnementales montent au créneau
Dans un communiqué commun, le WWF, Pro Natura et Chablair dénoncent un rétropédalage du canton qui met en péril la sécurité des habitants et menace la durabilité du fleuve.
Les organisations critiquent notamment un projet au rabais qui mènerait à l’abandon d’une partie de la renaturation du cours d’eau et à l’usage de techniques dépassées.
Sources :
est de suivre les projets de revitalisation en lien avec le projet R3 et d’inciter les porteurs de projets à accroitre davantage la qualité écologique et la biodiversité du fleuve en apportant une plus-value et en proposant des mesures plus ambitieuses en tant que partenaire ou négociateur.
3ème correction du Rhône et le rôle du WWF
14 juin 2024
La révision de la 3ème correction du Rhône inquiète en Valais
La révision annoncée de la 3e correction du Rhône a suscité une avalanche de questions vendredi au Grand Conseil valaisan. Les réponses données par le conseiller d'Etat en charge du dossier Franz Ruppen n'ont pas apporté d'éléments foncièrement nouveaux
Le Grand Conseil vaudois lui aussi inquiet
"Ce rapport remet en cause fondamentalement le projet [de troisième correction du Rhône] par ses conclusions qui d’une part ont des effets directs sur la partie vaudoise et qui, d’autre part, remettent en question le projet développé depuis de nombreuses années entre nos deux cantons", écrit la présidente du Conseil d’Etat vaudois Christelle Luisier. Ces conclusions sont de nature à retarder davantage, voire à remettre en cause, la sécurisation des zones à bâtir sur sol vaudois."
Le rôle du WWF
est de suivre les projets de revitalisation en lien avec le projet R3 et d’inciter les porteurs de projets à accroitre davantage la qualité écologique et la biodiversité du fleuve en apportant une plus-value et en proposant des mesures plus ambitieuses en tant que partenaire ou négociateur.
Sources :
La Tièche (VS) est en lice pour le label "Rivières Perles Plus"
23 mai 2024
Classée parmi les cours d'eau bien conservés par le WWF, le label "Rivières Perles Plus" suisse veut mettre en avant sa bonne conservation et son tracé naturel.
Yasmine Schlatter précise que moins de 4% des rivières et ruisseaux suisses sont encore dans leur état naturel. Pour faire certifier leur rivière, les communes doivent, après la nomination, monter un dossier de candidature, avec un plan d’action sur cinq ans pour préserver le cours d’eau. Celui-ci est pris en charge par le WWF.
Le Prix vise à protéger les tronçons qui sont encore dans leur état naturel
En savoir plus :
Article et interview :
Dernière attaque d’une longue série contre les mesures favorables à la biodiversité
8 mai 2024
Série d’attaques
Renoncer à la 3e correction du Rhône telle qu’issue du projet de 2016, c’est renoncer à renforcer les valeurs paysagères et naturelles uniques de cette réserve, et porter un coup à la biodiversité dans le Chablais et sur la plaine du Rhône.
Les ONG environnementales, Pro Natura et WWF en tête, se sont battues afin d’obtenir des compensations intéressantes pour l’environnement et pour s’assurer tout simplement que la législation soit respectée. Celle-ci décrète en effet que tout aménagement de cours d’eau doit respecter autant que possible son état naturel ou, à défaut, le reconstituer. Cela a son importance quand on connaît les profondes incidences des deux premières corrections des XIXe et XXe siècles sur l’état naturel du Rhône.
Le rôle du WWF est de suivre les projets de revitalisation en lien avec le projet R3 et d’inciter les porteurs de projets à accroitre davantage la qualité écologique et la biodiversité du fleuve en apportant une plus-value et en proposant des mesures plus ambitieuses en tant que partenaire ou négociateur.
Articles :
Correction du Rhône
1er mai 2024
Le projet du siècle «menacé en quelques mois»
Le Canton de Vaud fait pression de manière inédite sur le gouvernement valaisan. Du Chablais à Lausanne, on critique une étude qui remet en cause la renaturation du fleuve et de ses abords. Un enjeu en milliards de francs.
«Un coup dans les relations intercantonales», «le sabordage en forme du projet du siècle», «une prise d’otages», «une situation pourrie, complètement pourrie»… La grogne du landerneau vaudois est comparable au débit d’une crue centennale du Rhône.
Le rôle du WWF est de suivre les projets de revitalisation en lien avec le projet R3 et d’inciter les porteurs de projets à accroitre davantage la qualité écologique et la biodiversité du fleuve en apportant une plus-value et en proposant des mesures plus ambitieuses en tant que partenaire ou négociateur.
Articles :
La "diplomatie de l'orang-outan"
8 mai 2024
Selon le WWF, les orangs-outans sont en danger critique d'extinction, menacés principalement par la perte d'habitat "due à l'exploitation forestière, à l'expansion agricole, en particulier aux plantations d'huile de palme, et au développement des infrastructures".
Le WWF s’engage pour la protection de l'environnement
Articles :
WWF Fribourg veille à la santé des cours d'eau
25 avril 2024
Les membres du WWF fribourg se sont réunis le 23 avril en assemblée générale. L’association active dans la protection de l’environnement déclare vouloir poursuivre ses engagements pour l’éducation et la préservation des cours d’eau.
Le WWF Fribourg suit de près les processus communaux d'inscription de l'espace réservé aux eaux (ERE), la section cantonale fribourgeoise est régulièrement consultée par les services cantonaux lors de la mise en oeuvre de l'ERE, lors de procédure concernant des barrages ou autres éclusés.
L'éducation à l'environnement est également un pilier important de l'association, qui a vu naître 2023 en collaboration avec Pedibus, le projet 1, 2, 3 explorez!
Le WWF Fribourg s’engage pour la biodiversité locale
Articles :
WWF Youth Romandie au Polymanga
Mission : aborder l’écologie avec les gameuses, cosplayeurs et fanatiques d’animés
17 avril 2024
WWF Youth Romandie au Polymanga
Pendant le weekend prolongé de Pâques, une quinzaine de bénévoles WWF Youth ont plongé dans l’univers haut en couleurs et en pixels des mangas, jeux vidéo et de la pop culture Japonaise en tenant un stand au Polymanga.
Mission : aborder l’écologie avec les gameuses, cosplayeurs et fanatiques d’animés
Pour cette quête, il faut : une bonne dose de créativité, des bénévoles motivé·e·s, des matériaux à revaloriser
Les bénévoles ont donc proposé aux visiteur·euse·s de se créer des accessoires en matériaux de récupération.
« Sur l’ensemble du weekend, une centaine de personnes sont venues passer un moment créatif tout en revalorisant canettes, chutes de tissu et papier pour les transformer en bandeaux Naruto, œuvres en crochet ou shuriken. »
Découvres : WWF Youth
Charlotte Goriup, Stagiaire Education à l’environnement
Elle plante des fruitiers pour la biodiversité
Avec Connexions naturelles et la Communauté des bénévoles du WWF
10 mars 2024
Elle plante des dizaines de fruitiers pour la biodiversité
Rachel et sa famille ont mis en terre de nombreuses variétés de hautes tiges avec le soutien du WWF.
Leur havre de paix est également un repaire pour la petite faune. Dans ce quartier, le son des cloches répond souvent au chant des grillons.
En tout, plus de 90 arbres de variétés anciennes à hautes tiges s’épanouissent dans la parcelle. «Le projet a pu aboutir grâce au WWF qui a apporté une aide financière, de la main-d’oeuvre et des conseils pour créer des loges à hérissons et à hermines, ainsi qu’une mare à hirondelles.»
Source : Terre & Nature : Elle plante des dizaines de fruitiers pour la biodiversité
CONNEXIONS NATURELLES
Le programme du WWF qui a permi d'apporter soutien financiers et les conseils
COMMUNAUTÉ DES BÉNÉVOLES
La magnifique équipe du WWF Ouest à permi d'apporter main d'oeuvre et bonne humeur
Découvrez comment rejoindre notre communauté de bénévoles et agir sur le terrain
Journaux Régionaux
1ère édition 2024, des nouvelles printanières toutes fraîches !!!
Certaines sections cantonales vous proposent des Journaux régionaux à différentes fréquences.
Fribourg
Jura
Neuchâtel
Vaud
Chocolat durable: Nouvelle enquête
Qui, en Suisse, fait partie des bons élèves ?
28 mars 2024
Chocolat durable: les fabricants et les détaillants suisses sous la loupe
Notre amour du chocolat a un prix: déforestation, disparition d’espèces, conditions de travail inéquitables, travail des enfants. Une nouvelle enquête évalue 85 entreprises, détaillants et transformateurs de chocolat sous l’angle de la durabilité. Qui, en Suisse, fait partie des bons élèves?
- Du côté des fabricants suisses, Halba et Choba Choba mènent la danse. Les résultats de Delica, qui produit entre autres la marque Frey pour Migros, sont nettement moins brillants.
- Chez les détaillants, la comparaison globale place Coop en tête, suivie de LIDL, largement devant Migros, qui s’inscrit dans la moyenne internationale.
Citations de Romain Deveze, expert de la forêt au WWF Suisse:
«Le cacao reste l’une des principales causes de la déforestation. Il est inacceptable que de nombreuses entreprises n’abordent pas activement ce problème mais, au contraire, qu’elles s’opposent à améliorer la transparence, la traçabilité, les conditions de vie et le traitement équitable des petits cultivateurs.»
Communiqué et article complet : WWF Suisse
«Chocolate Scorecard 2024»: https://www.chocolatescorecard.com
La «Chocolate Scorecard»
La «Chocolate Scorecard 2024» est le fruit d’une collaboration entre des ONG, des entreprises et des universités (les universités australiennes de Macquarie et de Wollongong, ainsi que l’Open University britannique). Son but est d’aider l’industrie à aborder les questions sociales et écologiques en lien avec le cacao.
Articles :
200 personnes manifestent pour le climat
La Chaux-de-Fonds
23 mars 2024
La manifestation sur le climat qui s’est déroulée samedi 23 mars au départ de la gare de La Chaux-de-Fonds était organisée par différentes associations dont : la Grève pour l’avenir, la Grève du climat, des syndicats et partis politiques, la Fédération libertaire des Montagnes, Greenpeace, Uniterre et le WWF Neuchâtel.
Le WWF Neuchâtel a tenu un stand de sensibilisation
dans le cadre de la manifestation pour le climat qui a eu lieu à la Chaux-de-Fonds le 23 mars. Au sein de ce stand, nous avons invité les gens à calculer leur empreinte écologique et à questionner leurs habitudes.
Articles :
Earth Hour 2024
Votre heure pour la planète
Le 23 mars 2024 à 20h30 a eu lieu la Earth Hour. Des millions de personnes dans le monde entier, des milliers de villes et d'entreprises éteindront les lumières ou consacreront consciemment une heure à notre planète. Ensemble, nous donnerons ainsi un signal fort en faveur de la protection du climat et pour une planète vivante.
Bien plus qu’une simple extinction des feux
«Avec Earth Hour, nous envoyons un signal dans le monde entier en faveur de la protection du climat et de la biodiversité. Ensemble, nous pouvons faire bouger les choses !»
Thomas Vellacott, directeur général du WWF Suisse
100 villes suisses participent à l'intiative du WWF
Plus de 100 villes, communes, entreprises et individus de Suisse participaient samedi soir à l'initiative "Earth Hour".
Les lumières se sont éteintes pendant une heure à 20h30, afin de donner un signal clair pour le climat. Cette action
du WWF est lancée à l'échelle mondiale.
Echos dans la Presse : Rhône FM · RTS Info · Le Temps · 20min ·
Lancement de la campagne
en faveur de l'augmentation de la production d'énergies renouvelables
18 mars 2024
Faut-il multiplier par 6 la production d'énergies renouvelables d'ici 2035? Les Suisses devront se prononcer le 9 juin.
Le comité en faveur du oui a lancé hier sa campagne sur la loi d'approvisionnement.
Sources :
La 1ère : Lancement de la campagne sur la réforme d'énergie.
RTS info : La campagne pour la réforme sur l'énergie est lancée.
Le WWF, Pro Natura et les Verts sont en faveur de cette loi.
Sensibilisation à la biodiversité à Neuchâtel.
14 mars 2024
Sensibilisation à la biodiversité à Neuchâtel. Des élèves d'Hauterive ont planté des arbustes autour de leur école
Une initiative du WWF en faveur de la biodiversité. Des élèves ont participés à aménager leur cour de récréation, avec par exemple la plantation d'arbustes. D'autres mesures sont prévues, comme des nichoirs à insectes ou des tas de branches pour les hérissons.
Découvrez-en plus sur les activités du WWF pour les enfant dans la section : Éducation à l'environnement
Après s’être opposé, le WWF devient partenaire
12 mars 2024
C’est un jour important pour Lienne-Raspille.
Après s’être opposé au projet de gestion des eaux, le WWF devient son partenaire
Le projet régional de gestion des eaux qui concerne 8 communes de la rive droite du Valais central peut compter dès aujourd’hui sur la bénédiction du WWF.
Source : Canal9
Convention signée entre le WWF Valais et Lienne-Raspille SA.
Le projet de gestion des eaux va de l’avant
Via la signature d’une convention entre le WWF Valais et la société Lienne-Raspille SA, le projet régional de gestion des eaux entre Ayent et Varone peut aller de l’avant. Des engagements écologiques ont été pris.
Source : Le Nouvelliste
Le seuil de Bellefontaine ne sera pas réhabilité
15 février 2024
Une étude sur le site situé sur le Doubs entre St-Ursanne et Ocourt conclut qu’une réhabilitation en vue d’y produire à nouveau de l’énergie hydraulique est inopportune
Le dossier était en suspens depuis plusieurs années, il est désormais certain que le site de production d’énergie hydraulique de Bellefontaine ne sera pas réhabilité. Une étude lancée en 2021, montre que le jeu n’en vaut pas la chandelle, la quantité d’énergie qui pourrait être produite serait insignifiante à un coût très élevé.
Le Doubs bénéficie d’un niveau de protection particulièrement élevé, et une réfection du seuil viendrait à l’encontre des intérêts environnementaux. Le seuil de Bellefontaine sera donc assaini à l’avenir afin d’y favoriser la migration piscicole.
Le WWF et Pro Natura Jura applaudissent
Dans un communiqué publié en début de soirée, le WWF Jura et Pro Natura Jura se disent « extrêment satisfaits de l'abandon total de toute exploitation hydroélectrique du seuil de Bellefontaine ». Les deux organisations estiment qu'il est désormais « nécessaire d'engager rapidement les démarches nécessaires pour l'arasement du seuil » dans le but, notamment, de rétablir le déplacement des poissons sur un linéaire prolongé, de réduire le réchauffement de l'eau et de permettre à nouveau un charriage total des alluvions.
Sources :
- Le seuil de Bellefontaine ne sera pas réhabilité, RFJ, 15 février 2024
- La production hydroélectrique ne reprendra pas à Bellefontaine, Quotidien Jurassien, 15 février 2023
- Associations écologistes satisfaites, Quotidien Jurassien, 16 février 2023
Le sort du seuil de Bellefontaine est scellé :
5 février 2024
Genève : Accord historique pour la transition énergétique
Un accord majeur a été signé ce jour à Genève pour la rénovation du parc bâti.
Le WWF fait partie des organisations partenaires et a fortement oeuvrer en faveur de l'environnement, afin que ce texte soit le plus adapté et utile possible à la transition.
Le WWF GE a tout d'abord travaillé en commission et s’est battu pour intégrer des objectifs ambitieux pour la rénovation énergétique de nos bâtiments. Ce travail a été balayé d’un revers de main par le PLR-Centre-UDC-MCG. À la suite de cette votation, le Conseil d'Etat a décidé de ne pas promulguer la loi et de solliciter les milieux professionnels en lien avec la rénovation des bâtiments pour proposer au Parlement une alternative à la loi votée en septembre 2023. Le WWF Genève et son chargé d'affaire Jean-Pascal Gillig ont milités pour que ce compromis soit le plus ambitieux possible. Le consensus qui en découle est une vraie réussite, ambitieux tout en étant réalisable.
Les parties se sont accordées sur différents points à savoir :
- Préférence pour l'IDC (indice de dépense de chaleur), outil maîtrisé et reconnu pour la consommation réelle du bâtiment
- Allongement des délais d’assainissement pour les villas et petits immeubles, les délais initiaux étant maintenus pour les autres bâtiments
- Une enveloppe de subventions de 500 mio de francs
La mise en œuvre de cet accord nécessite encore :
- un nouveau vote de la loi 12593 amendée
- une modification du projet de loi d'investissement (PL 13222)
- des prêts relais et des cautionnements pour les subventions
- le retrait de l'IN 186
- une modification du règlement sur l'énergie
Sources
- DOSSIER : GE.ch : Genève énergie
- Le Courrier : Accord sur l'énergie enfin trouvé
- Léman Bleu : Accord historique vraiment ?
- RTS Info : Accord trouvé autour de la rénovation énergétique du parc bâti genevois
- Tribune de Genève : Un accord «historique» scelle la rénovation des bâtiments
- Le Temps : Nouvel essai pour l’ambitieuse rénovation énergétique des bâtiments genevois
- Léman Bleu : la rénovation énergétique du parc bâti franchit une étape
2 février 2024
Jura : Pétition pour la biodiversité
Des associations appellent à faire plus
Plusieurs mesures en faveur de la biodiversité ne sont pas mises en œuvre par les autorités par manque de ressources humaines ou financière. Il y a donc besoin de plus d’investissements, de personnel et de moyens supplémentaires!
Les associations jurassiennes de protection de la nature ont lancé une pétition vendredi pour que le canton du Jura en fasse davantage dans la préservation de la biodiversité. Une démarche commune relativement rare.
Ce 2 février marque la journée mondiale des zones humides. C'est ce jour que six associations écologistes, activent dans le Jura, ont choisi pour lancer une pétition. Elles demandent aux autorités cantonales de favoriser plus la biodiversité avec des mesures concrètes. En 2010, le Parlement avait accepté une nouvelle loi sur la protection de la nature. Aujourd'hui en 2024, l'ordonnance d'application de cette loi est toujours attendue.
Pétition «biodiversité» à l’intention du Gouvernement et du parlement.
Imprimer et Signer la pétition
Sources
3 février 2024
Investir vraiment durable: comment s'y prendre?
Vérifier le top 10 des entreprises d’un fonds, ne pas trop se fier aux labels et aux notes, saisir les limites de l’activisme, préférer les ETF et s’intéresser à l’impact: conseils pour investir en bonne conscience.
Vous avez quelques économies de côté, et souhaitez investir d’une façon qui préserve l’environnement et la société. Vous recherchez donc des fonds de placement axés sur des entreprises respectueuses des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (les critères d’investissement «ESG»). Voire, vous souhaitez avoir un véritable impact positif à travers un placement qui œuvre activement pour la dépollution ou améliore les conditions de vie des travailleurs dans le monde.
Seul hic: dans la jungle des fonds de placement, un certain nombre de produits étiquetés «durables» ne le sont pas tant que ça. C’est le fameux risque de greenwashing, à savoir le marketing de fonds moins verts qu’il n’y paraît. Comment choisir un placement durable sans se faire avoir?
Voir notre page et nos conseils : Finance durable
le WWF Suisse, qui se consacre à la défense de l’environnement, conseille de vérifier systématiquement les principales positions dans lesquelles un fonds de placement est investi. «Les investisseurs peuvent ainsi s’assurer, par exemple, que des entreprises du secteur des énergies fossiles ou qui contribuent à la déforestation ne figurent pas dans un fond spécifique», préconise Amandine Favier, responsable des investissements durables au WWF.
Cela ne prend pas beaucoup de temps d’aller vérifier quelles sont les 10 principales entreprises incluses dans un fonds: les prospectus des fonds de placement sont disponibles notamment sur swissfunddata.ch
Source
29 janvier 2024
Pompage-turbinage du lac de l'Hongrin destiné à un projet d'enneigement artificiel
WWF Vaud et d'autres associations font opposition
Selon les trois ONG, WWF, Birdlife et ProNatura, l'ouvrage menacerait certains biotopes protégés et propose des mesures compensatoires "insuffisantes et mal adaptées."
Installation de 177 canons à neige, 300 oppositions
Les études préliminaires sous-estiment les atteintes à la faune et à la flore, y compris dans des biotopes protégés comme les marais. Le secteur "Tour d'Aï - Dent de Corjon", classé à l'inventaire fédéral des paysages (IFP), serait particulièrement menacé. Des dizaines d'autres oppositions ont été déposées auprès des communes concernées, indique lundi 24 Heures. Le collectif citoyen Canons à neige, qui se mobilise contre le projet, a pour sa part déclaré avoir récolté 182 signatures la semaine passée.
Communiqué de presse en détails
Sources
16 janvier 2024
Près de 30 millions pour
une agriculture plus durable
Le WWF avec le canton de Vaud, Neuchâtel et Nestlé, soutiennent Agrolmpact.
AgroImpact, une association intercantonale pour guider la transition écologique, pilotée depuis le canton de Vaud, entend accompagner la transition climatique du milieu agricole à travers la réduction de son empreinte carbone.
Le Grand Conseil neuchâtelois devra voter deux crédits pour encourager l’adaptation des exploitations agricoles et viticoles aux nécessités non seulement environnementales et énergétiques, mais aussi socioéconomiques
« C’est un outil innovant, crédible, pratique, fiable et efficient, accessible à tous les types de domaines agricoles, petits et grands, et tablant sur des solutions locales et adaptées »
Aude Jarabo (Directrice AgroImpact)
Sources : ArcInfo, 16 janvier 2024 (30mio pour une agriculture plus durable)
10 janvier 2024
Une alliance inédite pour décarboner l’agriculture
Avec AgroImpact, agriculteurs, industriels et écologistes s’unissent pour réduire l’empreinte carbone de l’agriculture.
AgroImpact, une association intercantonale pour guider la transition écologique, pilotée depuis le canton de Vaud, entend accompagner la transition climatique du milieu agricole à travers la réduction de son empreinte carbone.
«Avec les agriculteurs, nous poursuivons les mêmes objectifs, à savoir protéger les ressources naturelles, comme l’eau et le sol, et prendre soin de la biodiversité, garante d’une agriculture productrice et rentable.»
Benoît Stadelmann, Head Communities and Projects for Nature, WWF Suisse
Sources :
- 24heures, 10 janvier 2024 (AgroImpact : Association Intercantonale)
- 24heures, 10 janvier 2024 (Une alliance inédite)
- Caméroun Actuel, 10 janvier 2024 (L'agriculture au coeur d'une alliance)
- RTS info, 10 janvier 2024 (Une association pour guider l'agriculture)
- Terre & Nature, 10 janvier 2024 (L'Agriculture au devant des défis politiques et financiers)
- le Quotidien Jurassien (Une nouvelles association pour guider la transition)
4 janvier 2024
Faut-il réguler la faune ou laisser faire la nature?
L’autorisation d’abattre des cerfs à Genève a ouvert un débat sur la relation entre les humains et leur environnement.
Des cerfs abattus à Genève, on n'avait plus vu ça depuis l'interdiction de la chasse dans le canton, il y'a presque un demi-siècle.
Intérêts économiques privilégiés : Le WWF Genève partage ce constat :
« Fondamentalment, pour les écosystèmes, il n'y a pas trop de cerfs dans les bois de Versoix, ni ailleurs » note Jean- Pascal Gillig, secrétaire régional du WWF. À terme, leur population s'autorégulera. « C'est l'impact sur nos activités économiques, en particulier l'agriculture et la sylviculture, qui fait qu'on les juge trop nombreux. » L'ONG ne s'oppose pas à une régulation. « En revanche, les tirs ne sont pas une solution à long terme. Il faut sur tout améliorer les corridors biologiques, diversifier nos forêts et leur redonner une dynamique naturelle. Genève ne doit pas prendre exemple sur le canton de Vaud, qui augmente chaque année le nombre de tirs de cerfs.»
Source : La Tribune de Genève, 4 janvier 2024
Nous finissions l'année avec notre presse régionale
et vous souhaitons de Joyeuses Fêtes et une Bonne Année
Les journaux régionaux, une lecture chaleureuse pour l'hiver
Valais
Fribourg
Neuchâtel
Vaud
Décembre 2023
La leçon du Cèdre
Députés, associations, habitants, sont tous choqués par des PLQ dépassés qui bafouent le patrimoine arboré et bâti de notre canton. Le WWF-Genève, Pro Natura Genève, Patrimoine Suisse Genève ont interpellé le Conseiller d'Etat Antonio Hodgers par courrier recommandé et des textes parlementaires ont été déposés.
Source : Pic-Vert, décembre 2023
5 décembre 2023
Comment le loup participe à sauver les forêts suisses
Alors que le cerf met en péril le rajeunissement des forêts, le loup apparaît comme un partenaire privilégié de sa régulation.
Reportage dans le canton de Vaud, à l’heure où entrent en vigueur les autorisations d’abattre 12 des 32 meutes du pays.
Au milieu de la forêt se dresse un enclos d’environ dix mètres de long sur autant de large. Ses discrètes barrières de fer s’élèvent à deux mètres de hauteur. Si les écureuils, les lièvres et autres petits mammifères peuvent les traverser sans le moindre problème, les plus grands, eux, sont condamnés à rester en dehors.
Et c’est bien le but de l’enclos: empêcher l’accès de la zone aux chevreuils, aux chamois et, surtout, aux cerfs. Parce que sur les hauteurs de Chéserex (VD), au pied de la Dôle, ces derniers prennent leurs aises.
Réintroduit dans le canton de Vaud depuis les années 1980, le plus grand ongulé sauvage du pays n'a cessé de voir ses effectifs augmenter sur le territoire cantonal, passant de 290 en 2014 à plus de 800 en 2022, selon les statistiques fédérales de la chasse.
Source : Le Nouvelliste, 5 décembre 2023
3 décembre 2023
✨Good News✨
Naissance d'un rhinocéros de Sumatra
Les défenseurs des animaux en Indonésie célèbrent cette semaine la naissance d'un rhinocéros de Sumatra extrêmement rare. Car pour cette espèce, chaque spécimen compte. Il ne reste plus que 80 rhinocéros de Sumatra à l'état sauvage. Le veau mâle est le deuxième bébé rhinocéros à naître cette année dans le parc national de Way Kambas, à l'est de l'île de Sumatra.
La plus grande menace qui pèse sur les derniers rhinocéros de Sumatra vivant à l'état sauvage est leur population beaucoup trop petite. Il est donc probable qu'aujourd'hui, la protection de la faune sauvage ne suffise pas à empêcher l'extinction de cette espèce. Il faut plutôt combiner la protection de populations stables à l'état sauvage, la possibilité d'échanges avec d'autres populations et le soutien des effectifs par la reproduction. Dans ce contexte, un défi particulier sera le fait que les rhinocéros de Sumatra n'ont souvent plus qu'une fertilité limitée en raison de leur isolement. Mais grâce à la médecine vétérinaire moderne et à l'insémination artificielle, nous espérons que de nouvelles chances s'ouvriront pour empêcher encore l'extinction des rhinocéros de Sumatra.
20 novembre 2023
Les ONG environnementales
ont unis leurs forces
Si certains détails du projet de loi gênent encore les ONG, celles-ci considèrent qu’il «va dans le bon sens».
Le WWF Vaud et Pro Natura Vaud, l’ATE Vaud, DarkSky, BirdLife, ont uni leurs forces afin d’établir une analyse commune de la révision de la LVEne. Dans l’ensemble, ils saluent un projet «qui va dans le bon sens», ont-elles communiqué lundi.
La transition énergétique ne saurait se faire au détriment de la protection des paysages et de la biodiversité, ont rappelé des ONG dans la réponse à la consultation sur la nouvelle loi vaudoise sur l'énergie.
Les ONG environnementales sont globalement satisfaites du projet de loi vaudoise sur l’énergie (LVEne), mis en consultation par le Conseil d’Etat. Il s’agit «cependant d’un minimum pour atteindre les objectifs en matière de transition énergétique et de réduction des émissions de CO2», estiment-elles.
Source : La Côte, le 20 novembre 2023
Autres articles : Blue News, le 20 novembre 2023
Voir le : Communiqué de presse des ONG (Pdf)
31 octobre 2023
Produire de l'électricité au détriment des poissons?
La truite du lac est menacée notamment par l'activité des centrales hydroélectriques.
Les centrales réquisitionnent trop d'eau pour laisser un débit résiduel suffisant, et permettre à la truite du lac de migrer et se reproduire.. Pour trouver un terrain d'entente entre les deux parties, il existe la loi fédérale sur la protection des eaux, de 1991. Encore faut-il que le Canton de Neuchâtel la fasse appliquer. Le délai originel de la mise en application de la loi courait jusqu'en 2012. Trois associations de protection de la nature se plaignent de ce retard qui dure donc depuis plus de dix ans.
Voir le reportage : Canal Alpha, mercredi 8 novembre
31 octobre 2023
Débit minimal des rivières et turbinage:
Neuchâtel est en retard de plus de 10ans
Pro Natura, le WWF et la Fédération neuchâteloise des pêcheurs en rivière (FNPR) ont écrit au canton et aux exploitants pour demander une mise en œuvre dans les meilleurs délais.
Source : ArcInfo, 31 octobre 2023
la Saga du glacier Théodule à Zermatt
20 octobre 2013
Des peleteuses actives sur un glacier
qui fait face au réchauffement climatique.
Débat entre Patrice Morisod, ancien entraîneur de l’Equipe suisse masculine de ski, Marie-Thérèse Sangra, responsable du WWF Valais, et Alain Thévoz, journaliste Sport à la RTS.
Source : RTS, Forum, Grand débat - Le ski n’importe quand et à tout prix?
19 octobre 2023
Les autorités ont ordonnés jeudi l'arrêt des travaux
La Commission cantonale des constructions (CCC) a ordonné jeudi l'arrêt des travaux qui seraient menés hors du
domaine skiable sur le glacier du Théodule à Zermatt (VS). Elle répond ainsi à la requête de mesures provisionnelles urgentes des Avocat-e-s pour le climat, auxquelles le WWF, Pro Natura et Mountain Wilderness Schweiz avaient fait appel mardi.
Source : SwissInfo, 19 octobre 2023
18 octobre 2023
Sauver le glacier Théodule, chaque minute compte
Dégât d'image pour le Valais?
ZERMATT : Les pelleteuses à l'oeuvre sur le glacier ont indigné
Marie-Thérèse Sangra, secrétaire régionale WWF Valais, va dans le même sens. Elle ne comprend pas comment les organisateurs de la course «puissent être aussi insensibles» à l’intérêt de la nature dans cet environnement particulier. «Ce sont des zones hypersensibles dans lesquelles se trouvent une faune et une flore très spéciales et qui mettent beaucoup de temps à se remettre» d’une intervention humaine
Source : Le Nouvelliste, 18 octobre 2023
GranBecca: elles exigent des réponses
Le WWF, Pro Natura et Mountain Wildemess Schweiz veulent faire la lumière sur les travaux en cours sur le glacier du Théodule en vue des descentes de Coupe du monde de Zermatt/Cervinia et les flous entourant les autorisations.
«Chaque minute compte pour sauver le terrain encore préservé du glacier», écrivent les trois associations dans un communiqué diffusé mardi.
Source : le Quotidien Jurassien, 19 oct. 2023
6 octobre 2023
Bilan à la comprenette
PLEIN LES VOTES
Bilan à la comprenette, Oeuvre salutaire s’il en est, le site Ecorating.ch révèle qui vote quoi à Berne en matière d’environnement. On comprend ainsi pourquoi rien n’a avancé: c’est déjà une avancée.
Souvenirs, souvenirs..
Il y a quatre ans, les élections fédérales suscitaient la fameuse «vague verte». Les partis écolos avaient le vent en poupe tandis que la plupart des autres, à l’instar du PLR, faisaient volte-farce pour embrasser la cause environnementale. La législature promettait du changement: on allait enfin avancer, agir, répondre aux inquiétudes de la population en affrontant concrètement l’urgence climatique et en stoppant l’effondrement de la biodiversité. On allait voir ce qu’on allait voir! On a vu.
La vaguelette verte s’est piteusement diluée dans l’inertie ambiante due à une majorité bourgeoise qui, sous la Coupole, a tôt fait de renier ses belles promesses de campagne. Sur le climat comme sur la sauvegarde des biotopes, la Suisse a moins progressé qu’une tortue valétudinaire gavée de camomille, avec des rhumatismes et de lourdes valises. A de rares exceptions près, les mesures environnementales même les plus mollachues ont été torpillées par la droite, UDC en tête.
Bilan: encore quatre ans de perdus. A l'heure de renouveler les Chambres, l’Alliance-Environnement (qui réunit le WWF, Pro Natura, l’Initiative des Alpes, Greenpeace, l’Association transport et environnement, Birdlife et la Fondation suisse de l’Energie) a bouclé un boulot solide et utile: décortiquer les votes de chaque parlementaire sur les divers enjeux écologiques, durant la législature 2019-2023.
Il en ressort un palmarès foutrement instructif. Et comme la démocratie fonctionne mieux quand les électeurs savent ce que font réellement leurs députés, il vaut la peine de visiter le site ecorating.ch : il détaille les résultats par Chambre, par parti, par canton et par élu. C’est passionnant, édifiant et souvent énervant. Céline Amaudruz: le zéro pointé Bornons-nous ici aux grandes lignes.
D’abord, les Verts et le Parti socialiste culminent avec en moyenne 99% de votes favorables à l’environnement au National, talonnés par le Parti évangélique (97%) et les Vert’libéraux (95%).
Pour choisir à qui donner sa voix, c’est bien plus fiable que les discours de campagne. Et ça peut au moins aider à voir, dans l’inertie à venir, le vert à moitié plein..
Source : Vigousse
5 octobre 2023
Exclure les activités nocives pour l’environnement :
l’appel aux compagnies d’assurances
Le WWF a présenté à Building Bridges une série de recommandations destinées à aider les assureurs à protéger le climat. Parmi elles: l’exclusion immédiate «des activités économiques gravement préjudiciables».
La déforestation est une des clauses d'exclusion requises par WWF dans ses recommandations.
Source : Agefi : 5 octobre 2023
19 septembre 2023
«Nous espérons que cette nomination permettra de prendre conscience de la valeur de ces écosystèmes uniques.»
Yasmine Schlatter, chargée de projets cours d’eau au WWF Suisse.
" Les rivières jouent un rôle crucial dans la régulation du climat, la préservation de la biodiversité et la fourniture d'eau potable de qualité, rappelle le communiqué. En certifiant leurs rivières, les communes contribuent à la préservation de ces écosystèmes fragiles pour les générations futures. "
La Printse, située sur le commune de Nendaz, et la Morge,sur les communes de Savièse et Conthey, ont été sélectionnées parmi les 10 plus belles rivières naturelles de Suisse. Le Talent et le Nozon, deux rivières situées dans le canton de Vaud, font également partie de cette sélection.
Lire l'article : La Printse et la Morge parmi les 10 plus belles rivières suisses (Rhône FM)
19 septembre 2023
Le WWF Suisse et l’association Rivière Perle
ont nommé la Printse et la Morge parmi les dix plus belles rivières de Suisse et candidates potentielles au label Rivière Perle Plus.
Une délégation du WWF Suisse se rend actuellement auprès des communes concernées afin de leur remettre une sculpture symbolisant cette nomination. Cet élément représente la valeur inestimable de ces rivières et invite les communes romandes à certifier leurs rivières avec le label Rivière Perle Plus.
«Nous espérons que cette nomination permettra aux communautés locales de prendre conscience de la valeur de ces écosystèmes uniques», précise Yasmine Schlatter, chargée de projets cours d’eau au WWF Suisse.
Lire l'article : Deux rivières valaisannes parmi les plus belles de Suisse (Le Nouvelliste)
5 septembre 2023
Le projet de douze éoliennes au Mollendruz est à l'enquête
Cependant, cette promesse comporte son lot de défis environnementaux, car elle implique le défrichement de pâturages boisés, l'abattage d'arbres et la perturbation d'espèces animales rares.
Les opposants de longue date, tels que Pro Natura, le WWF et Bird Life, ont depuis été intégrés aux réflexions et ont obtenu des mesures de compensation pour minimiser l'impact sur la nature. Les trois organisations ne comptent pas déposer d’opposition de principe mais pourraient formuler des oppositions techniques si les garanties environnementales se révèlent insuffisantes.
Source : RTS Info - 5 septembre 2023
8 août 2023
Solaire alpin :
«Le Valais ne doit pas prendre le chemin du Far West»
disent les opposants au décret.
Les adversaires du décret sur le solaire alpin lancent leur campagne avant la votation du 10 septembre. Onze partis et organisations dénoncent «une mauvaise solution» à l’approvisionnement énergétique.
Faciliter les procédures d’autorisations pour les parcs solaires alpins, c’est «céder à la panique, à la peur». Jérémy Savioz, élu vert et chargé d’affaires pour Pro Natura, insiste: «C’est une mauvaise solution qui va dans le mauvais sens.»
Selon le comité référendaire, qui milite pour une offensive solaire sur les constructions existantes (toits industriels, immeubles, routes, paravalanches, etc.) le décret aggrave les problèmes du mitage du territoire et du déclin de la biodiversité.
Source : Le Nouvelliste du 8.8.2023
2 août 2023
Cette année, le "jour du dépassement de la Terre" a été atteint le 2 août
Que ce soit en matière de consommation d'eau, de bois, de nourriture ou encore des énergies nécessaires pour se chauffer, se déplacer, voire pour produire différents objets, l'humanité vit à crédit dès aujourd'hui 2 août.
Cette date symbolique n'est pas la même pour tous les pays. Du côté des plus dépensiers, on trouve les Etats-Unis ou la Belgique, qui ont dépassé cette date déjà en mars. La Suisse l'a quant à elle atteint en mai, alors que le Mali ou l'Indonésie n'atteignent cette limite qu'au mois de décembre. Sans compter les pays qui consomment le moins, dont font notamment partie le Pakistan et le Rwanda: ils ne dépassent jamais cette limite symbolique.
Comment diminuer notre empreinte carbone
Pour inverser la tendance, de nombreux pays, dont la Suisse, devraient gaspiller moins de nourriture, a expliqué mercredi dans le 12h30 de la RTS Pierrette Rey, porte-parole du WWF. "On sait qu'en planifiant mieux ses achats, on pourrait économiser beaucoup de denrées alimentaires et donc aussi toutes les ressources qui sont gaspillées", conseille la porte-parole.
La diminution de la consommation de viande participe également à la diminution de l'empreinte carbone, met-elle en avant. Pour aller dans le bon sens, Pierrette Rey estime que la Suisse devait s'aligner sur le modèle français et la loi "Garot". Celle-ci oblige les grands supermarchés à faire don de leur surplus au lieu de les jeter.
26 juillet 2023
Le Talent, l'une des dix plus belles rivières de Suisse selon le WWF
Le Talent est une rivière 100% vaudoise qui prend sa source près de Lausanne, dans le bois du Jura à côté de l'Abbaye de Montheron. Elle passe ensuite par Echallens, puis Chavornay avant de rejoindre le Nozon pour former la Thièle et continuer dans le lac de Neuchâtel.
Selon l'ONG environnementale WWF, le Talent est l'une des dix plus belles rivières de Suisse. En mai de cette année, l'ONG environnementale l'a rendue éligible au label "Rivière perle plus", qui récompense les cours d'eau qui se distinguent par leur beauté et leur état naturel. Un sujet de Léa Bucher.
Un sujet de Léa Bucher (RTS) suite à l'interview de Yasmine Schlatter (WWF)
Source RTS : On se jette à l'eau
En savoir plus :
- La section Cours d'Eau et Marais du WWF
- Le projet Perle de Rivière
- Le label Rivière Perle Plus
18 juillet 2023
À la recherche des insectes aquatiques
Sarah Dirren sʹest rendue au Jardin botanique de Neuchâtel pour observer de fascinants insectes qui ont développé toute une ribambelle de stratégies pour vivre dans lʹeau.
Avec Sylvie Barbalat, écrivaine et docteure en entomologie, chargée dʹaffaires WWF-Suisse pour le Canton de Neuchâtel.
Source : RTS, On se jette à l'eau .. 18 juillet 2023
23 juin 2023
Loi Climat :
Le Conseil fédéral veut accélérer la production d'énergies renouvelables. Les plans de la Coupole ne sont pas du goût des défenseurs de la nature.
L'acceptation dimanche de la loi sur la protection du climat demande à moyen terme que davantage d'électricité, à partir d'énergies renouvelables, soit produite en Suisse, a relevé Stephan Scheidegger, directeur suppléant de l'Office fédéral du développement territorial (ARE). Il s'agit aussi de réduire la dépendance helvétique vis-à-vis de l'étranger .
Les procédures de recours seront aussi raccourcies. Au niveau cantonal, seul un recours auprès de la plus haute instance cantonale sera désormais possible. Celle-ci devra rendre sa décision dans les 180 jours. Les possibilités d'opposition seront également limitées. Les organisations locales et cantonales ne pourront plus déposer de recours. Seules les organisations actives sur le plan national, comme le WWF , Pro Natura ou la Fondation suisse pour la protection et l'aménagement du paysage, ainsi que les cantons et les communes d'implantation auront ce droit.
Les plans du Conseil fédéral ne sont toutefois pas du goût des défenseurs de la nature. "Les cantons auraient toutes la flexibilité nécessaire pour prévoir, par exemple, des parcs éoliens où ils le veulent dans ces zones", s'inquiète Michel Fior, président de l'association Paysage Libre. Et de poursuivre: "Ce projet risque donc de mener à une catégorisation de l'espace en deux groupes: ces énormes zones que les cantons devraient définir et qui seraient sacrifiées pour la production d'électricité et des poches paysagères préservées. Ce serait vraiment une industrialisation massive du territoire."
Source : RTS, 23 juin 2023
22 juin 2023
Sport, si tu ne vas pas vers la durabilité,
la durabilité viendra à toi!
Marché porteur en Europe et en Suisse, la pratique des sports amateurs et professionnels est et sera chamboulée par les conséquences du changement climatique. Les grands événements planétaires feraient bien de s’aligner sur les exigences grandissantes du public en matière de protection de l’environnement.
Le Sport est un secteur économique important qui pèse près de CHF 22 milliards en Suisse. En Europe, il représente 3,5% du PIB et emploie 15 millions de personnes.
Mais derrière ce secteur économique très porteur, il y a malheureusement des pratiques à l’impact environnemental et social souvent délétères. Certes, une mue (plus) responsable se dessine. Mais face à la nécessaire adaptation au changement climatique et les nouveaux enjeux sociétaux, il est temps que le Sport entre à grandes enjambées dans la transition.
Cette seule donnée devrait alerter tout responsable de club ou d’événement sportif: la fréquence des canicules va doubler d’ici 2050, alors même que la pratique sportive est déconseillée pour la santé au-delà de 32 degrés. Sans compter que l’âge médian augmente en Europe, ce qui accroît ces risques sanitaires.
La liste des menaces sur les clubs et les événements sportifs est longue et bien réelle. Le WWF a d’ailleurs réalisé en 2019 un dossier complet sur le sujet pour permettre une prise de conscience par les acteurs du secteur.
«Avec les réseaux sociaux, les citoyens européens et même parfois les sportifs eux-mêmes n’hésitent plus à interpeller les marques sponsors et les organisateurs d’événements sur le sportwashing.»Laurence De Cecco, blossom communication.
Il faut dire que les événements sportifs donnent aux militants écologistes du grain à moudre: impact carbone du transport en avion ou en hélicoptère, consommation d’énergie, «gigantisme» des stades, volume de déchets générés, entre autres.
Des élus de certaines communes françaises refusent d’ailleurs de devenir «ville étape» du Tour de France pour ces raisons. Une polémique autour de l’eau utilisée pour refroidir la route s’est faite jour lors de l’édition 2022.
Avec les réseaux sociaux, les citoyens européens et même parfois les sportifs eux-mêmes n’hésitent plus à interpeller les marques sponsors et les organisateurs d’événements sur le «sportwashing» - qui consiste à utiliser le Sport pour améliorer sa réputation... comme il y a quelques années l’industrie du tabac a été peu à peu mise au ban du sponsoring sportif en raison de son impact sanitaire. Les gros émetteurs de CO 2 que sont les pétroliers ou l’industrie automobile sont aujourd’hui pointés du doigt par les militants écologistes.
Le Sport est une caisse de résonance de nos sociétés, et c’est la raison pour laquelle l’enjeu est si fort aujourd’hui.
Tour à tour au service de sponsors dont l’impact social et environnemental est énorme, ou détourné par des activistes du climat, le Sport est à l’image des tiraillements sociétaux actuels autour de la transition écologique.
La raison? Le Sport «fait de l’audience», le sport est un marché. Mais le Sport rassemble aussi. Pour de nombreux pays émergents, il est un instrument de «soft power» qui leur permet d’étendre leur influence et leur développement, le Qatar et la Corée du Sud ne s’en cachent pas. La notion de responsabilité n’a pas (encore) sa place dans de telles stratégies...
Dans les pays européens, l’exposition sportive, à l’instar de la culture, est désormais utilisée par des activistes du climat pour faire passer des messages. Ce fut le cas en 2022 à Roland Garros ou encore sur les routes du Tour de France où des militants de Dernière Rénovation – une ONG qui milite pour la rénovation énergétique des bâtiments en France - se sont «invités» au beau milieu des événements, message à l’appui.
«Il est crucial de remettre le Sport au cœur de la société comme «ciment» dans un monde qui peine à amorcer sa transition vers une société plus responsable!»Laurence De Cecco
Enfin, certains sportifs sont engagés et utilisent leur notoriété pour alerter: ils se retirent de leur sport ou renoncent à certaines compétitions afin de limiter leur impact personnel et éveiller les consciences.
Source : Bilan, 22 juin 2023
22 juin 2023
Couvrir les parkings, pour booster l’électricité.
Après le oui à la loi sur le climat vient la mise en œuvre pour décarboner et électrifier le pays.
(...) Dans les Alpes jusqu'à une limite annuelle de production de 2 TWh. Là aussi, les procédures sont ainsi faites qu'elles penchent grandement en faveur de l'énergie plutôt que de l'environnement. S'il est en augmentation rapide depuis quelques années, le photo-voltaïque ne fournit encore «que» 6% de l'électricité consommée en Suisse.
(...) En revanche, les Chambres tergiversent au sujet des toits. Début juin, les sénateurs ont contredit leurs homologues du Conseil national en refusant d'obliger les propriétaires à couvrir leurs toitures de panneaux photovoltaïques.
Et voilà que le dialogue de sourds se poursuit : mardi, la commission compétente du National a réintroduit cette obligation pour toutes les nouvelles constructions et les rénovations importantes. Cela doit aussi valoir, selon elle, pour les parkings existants de plus de 1000 m2 et les nouveaux d'une surface supérieure à 500 m2. Et cette commission ne veut pas s'arrêter là. Elle envisage également d'autoriser des centrales solaires, mais aussi hydrauliques et éoliennes jusque dans des zones protégées et des biotopes.
Mais à trop vouloir charger la barque, c'est tout le paquet législatif qui pourrait couler. Dans une prise de position commune, les défenseurs de l'environnement avertissent : les concessions sont déjà nombreuses et ces décisions mettent en péril leur soutien
Source : 24heures, 22 juin 2023
20 juin 2023
Truites ou les kWh nucléaires?
Entre les centrales nucléaires et les poissons, des priorités doivent être établies, estime Marie Thérèse Sangra, du WWF. Ainsi, en période de forte chaleur, la centrale nucléaire de Beznau en Argovie doit cesser les rejets d’eau chaude dans la rivière Aar, afin d’éviter que les végétaux et les poissons perdent leur habitat vital.
Les poissons de rivières, comme la truite ou l’ombre commun, ont besoin d’une eau suffisamment oxygénée. Or plus l’eau est chaude, moins elle contient d’oxygène. Les réacteurs nucléaires puisent l’eau de rivière ou de la mer pour éviter la surchauffe. Les canicules et les sécheresses réduisent le débit des rivières et augmentent leur température. Lorsque l’eau dépasse 25 °C, la survie de ces espèces est mise en danger. A partir de 19 °C, la truite entre en déjà état de stress physiologique et cesse de s’alimenter. Il en va de même pour les ombres communs qui vivent dans des eaux fraîches (inférieures à 20 °C) et bien oxygénées. Cette espèce figure déjà sur la Liste rouge des espèces menacées.
Les épisodes plus fréquents de température élevée et de sécheresse prolongée vont singulièrement compliquer le refroidissement des centrales nucléaires.
Il est impératif de faire respecter les seuils de température censés préserver l’écosystème des cours d’eau. L’intérêt à la protection de la faune aquatique, très sensible aux différences de température, doit primer sur celui de la production d’une électricité nucléaire dont on peut se passer. A l’avenir, les épisodes plus fréquents de température élevée et de sécheresse prolongée vont singulièrement compliquer le refroidissement des centrales nucléaires. La priorité est de préserver la biodiversité.
Source : Le Courrier, 20 juin 2023
16 juin 2023
La menace du loup complètement chamboulée
Éleveurs et experts sont à pied d’œuvre. La saison d’alpage qui vient de démarrer s’annonce tendue. Les tirs de régulation et l’arrivée de nouveaux individus ont bouleversé l’organisation des meutes.
Après un été 2022 marqué par une vingtaine de prédations de bovins, les éleveurs de la région sont de retour sur les alpages du Jura vaudois. Attentiste ou combatif, chacun s’organise à sa manière pour se prémunir contre une éventuelle attaque.
Deux fois plus de bénévoles
Active depuis 2020, l'Organisation pour la protection des alpages (Oppal) met à disposition des veilleurs de nuits bénévoles chargés de surveiller les troupeaux et d'effaroucher les loups qui approcheraient. Elle reçoit toujours plus de demande de la part des exploitations menacées, et elle a mis les bouchées doubles cette année. Grâce à une collaboration avec le WWF, elle a pu augmenter le nombre de bénévoles, se renforcer au niveau matériel et engager des civilistes pour passer de 2 à 4 équipes par soit, dont une mobile qui permettra de réagir plus vite au besoin.
«On constate qu'on arrive facilement à tisser des liens dans le Jura. Ceux qui nous ont fait confiance l'an passé sont prêts à renouveler l'expérience et à mettre en place des parcs de nuits ou à tester de nouvelles méthodes pour améliorer la protection», note Jérémie Moulin, directeur de l'association Oppal.
Article : La Côte du 16 juin 2023
9 juin 2023
L’avance du oui à la loi climat fond comme un glacier soumis au réchauffement
La population est réceptive à l’argument d’une loi qui va coûter aux individus, assurent les opposants. Les défenseurs du texte dénoncent des «fake news»
Comment agir !?
- Lire l'article : Le Temps
- Se renseigner : Loi Climat Oui !
- Comment aller voter : Mode d'emploi
5 juin 2023
Les capricornes sont-ils menacés ?
le point dans l'émission Terre au Carré sur FranceInter, avec Julien Perrot (La Salamandre), Sylvie Barbalat (WWF), Laurent Tillon (Office national des forêts, France)
La revue Salamandre consacre son dernier numéro aux prodigieux capricornes,
au peuple des grandes antennes qui fait partie de la famille des Coléoptères. On les reconnaît grâce à leurs magnifiques antennes qui rappellent la fière couronne d'un bouc, d'où leur nom : Longicorne.
Julien Perrot est naturaliste fondateur de la revue La Salamandre
Sylvie Barbalat est entomologiste et biologiste, et travaille actuellement pour le WWF comme chargée d’affaires pour le canton de Neuchâtel. Elle est co-autrice de la publication “Liste rouge des Coléoptères Buprestidés, Cérambycidés, Cétoniidés et Lucanidés. Espèces menacées en Suisse”, publié par l’OFEV l’Office fédéral de l’environnement en 2016
Cette publication fait un état des lieux alarmant des menaces qui pèsent sur les Coléoptères en Suisse.
Laurent Tillon est biologiste chiroptérologue, spécialiste de l’écologie des chauves-souris, et ingénieur forestier à l’Office national des forêts où il dirige le « réseau Mammifères ». Son dernier livre est « Les fantômes de la nuit. Des chauves-souris et des hommes » Ed. Actes Sud Collection Mondes Sauvages, et son précédent est « Être un chêne », livre dans lequel il parle de Cerambyx Scopolii, un capricorne !
2 juin 2023
Bonnes pratiques
Aider la biodiversité au jardin comme au balcon.
Le WWF-Ouest remercie "Vivre Carouge" pour sa citation de notre rapport "Planète Vivante". En effet, la situation est grave et chaque geste compte.
Le WWF s'active à différents niveaux (politique, entrepreneurial, privé, scolaire, etc.) pour maintenir une biodiversité et des conditions de vie agréables.
Vous trouverez différentes possibilités d'agir et des conseils dans les programmes :
- Connexions Naturelles (dédié aux milieux agricoles)
- Biodiversité chez Soi (pour les particuliers)
Vous pouvez soutenir ces efforts et passer à l'action de différentes manières :
- Devenir membre du WWF Suisse
- Faire un Don (pour la Suisse romande ou une section cantonale)
- Devenir bénévole et passer à l'action.
1er juin 2023
Le télésiège prend du retard à Moléson
Le directeur de la Société Gruyères-Moléson-Vudalla évoque la réalisation du nouveau télésiège débrayable des Joux. Cette installation est subordonnée à l’acceptation du Plan d’aménagement local (PAL) pour la piste de ski et celle prévue de VTT.
Si un accord avait été trouvé avec le WWF et Pro Natura, qui avaient fait opposition au projet, les travaux n'ont pas pu démarrer faute à une procédure complexe entre Confédération et Canton.
Article : La Gruyère du 1er juin 2023
22 mai 2023
Large coalition en faveur de la loi sur le climat
Socialistes, Verts, centristes, vert’libéraux, libéraux-radicaux et POP: le climat rejoint la courte liste des causes capable de mettre cinq partis d’accord, au moins sur «un plus petit dénominateur commun».
Au sein des partis de la coalition neuchâteloise en faveur de la loi fédérale sur le climat, on parle volontiers de plus petit dénominateur commun. Ils étaient cinq partis représentés, lundi matin, pour démarrer une courte campagne en faveur du contre-projet à l’initiative pour les glaciers.
Attaquée par référendum après son vote par le Parlement en septembre 2022, cette Loi fédérale sur les objectifs en matière de protection du climat, sur l’innovation et sur le renforcement de la sécurité énergétique est au menu du prochain dimanche de votations, le 18 juin prochain.
22 mai 2023
Alors que le Canton souhaite démanteler ces installations hydroélectriques, le conseil municipal veut les sauver
Le département cantonal du territoire, soutenu par le WWF, Pro Natura et des sociétés de pêche, maintient que ces centrales affectent et mettent en péril l’écosystème de la rivière, qu'il faut protéger et renforcer.
15 mai 2023
WWF veut l’interdiction des plastiques à usage unique
Le Fonds mondial pour la nature publie deux rapports techniques visant à mettre fin à la dépendance des humains aux plastiques.
Le futur traité international contre la pollution plastique doit intégrer une «interdiction immédiate» de la plupart des plastiques à usages uniques, estime le Fonds mondial pour la nature (WWF) qui publie lundi deux rapports techniques traçant le chemin d’une libération pour l’humanité de sa dépendance aux plastiques.
Télécharger le guide rapide ou le résumé des rapports :
• Guide rapide pour l'élimination du plastique (Anglais)
• Mettre fin à l'usage du plastique unique (Anglais)
Source : https://wwf.panda.org/?8607466/WWF-ban-on-harmful-single-use-plastics-treaty
«Nous sommes enfermés dans un système où nous produisons des quantités de plastique bien supérieures à ce qu’un pays peut gérer correctement», s’alarme Marco Lambertini, un haut responsable du WWF, dans un communiqué.
«Selon la trajectoire actuelle, d’ici 2040, la production mondiale de plastique doublera, les fuites de plastique dans nos océans tripleront et le volume total de la pollution plastique dans nos océans quadruplera», avertit l’ancien patron du WWF.
«Plastique dans nos assiètes»
Près de la moitié du plastique est utilisé pour des produits bon marché à courte durée de vie ou à usage unique, qui peuvent mettre des centaines d’années à se dégrader, rappelle WWF, soulignant que «la plupart de ces produits sont consommés dans les pays à revenu élevé et moyen supérieur».
«L’industrie dispose de tant de technologies pour proposer des alternatives et des substituts plus durables» et les législations doivent les pousser à les mettre en oeuvre, ajoute M. Lambertini.
Une étude a estimé qu’en 2015, 60 % de tous les plastiques jamais produits avaient été jetés dans des décharges ou dans la nature, soit 4,9 milliards de tonnes. À l’échelle mondiale, selon l’OCDE, 9% sont recyclés, 19% incinérés et 50% jetés dans des décharges contrôlées, tandis que 22% sont abandonnés.
12 mai 2023
Conseil Communal du Chenit :
De l’intérêt pour la surveillance des alpages
Veilles nocturnes
Deux déléguées de l’organisation OPPAL ont présenté leur éco-bénévolat dans les alpages. C’est la troisième saison estivale que des bénévoles sont brièvement formés et envoyés veiller sur les troupeaux d’altitude. Non-partisane, cette initiative citoyenne, financée par le WWF, a d’emblée connu un fort succès, puisqu’ils sont des centaines à avoir passé quelques nuits à la fraîche et pour certains, à avoir effarouché des loups et les avoir éloignés des bêtes.
Un Combier satisfait
Rémy Bossert, conseiller communal, fait partie des dix éleveurs vaudois à avoir eu recours aux services d’OPPAL sur sa montagne des Esserts. "J’ai fait une très bonne expérience avec ces bénévoles". Trois loups ont approché mes bêtes et les gens ont eu de la peine à les faire fuir. Le lendemain, je décidai de redescendre mes bêtes. » Mélanie Sunier, responsable de la communication à OPPAL, a martelé le message : « Le Loup n’est pas dangereux pour l’homme et il n’y aura jamais d’habituation. » Le président Jan-Matti Keller n’a presque pas eu à recadrer le débat, qui voulait éviter les arguments pour ou contre le loup. Signe que l’approche pratique et informée a convaincu : plusieurs élus ont fait part de leur intérêt à devenir bénévoles.
12 mai 2023
Défendre les rivières, quitte à déplaire
1er mai 2023
Le WWF encadre et soutient une association de protection des troupeaux pour favoriser la cohabitation loups-humains
Le chargé d’affaires du WWF Vaud et le responsable du WWF Ouest faisaient partie des encadrants de la formation des bénévoles OPPAL.
Les bénévoles seront actifs de juin à l’automne sur les alpages du Valais et du canton de Vaud.
Le WWF soutient une nouvelle saison de protection des troupeaux par l'association OPPAL, ce qui favorise la cohabitation loups-humains.
27 avril 2023
La Biodiversité mal protégée
Suite à son Assemblée générale, le WWF Fribourg souligne son mécontentement face à la Stratégie cantonale biodiversité (SBC). «Les travaux ont permis de souligner la situation catastrophique de la biodiversité dans le canton.» Mais selon lui, le canton «ne se dote malheureusement pas de mesures et de moyens suffisants pour inverser la tendance».
Face à l'absence politique le WWF Fribourg répond avec des projets locaux très concrets.
25 avril 2023
Recours du WWF contre un projet immobilier à Bassecourt
La Commune mixte de Haute-Sorne a accordé un permis de construire pour 4 immeubles nécessitant l’abattage de 93 arbres. La parcelle concernée se trouve certes en zone à bâtir, mais en bordure de zone agricole, près du Tabeillon et d’une zone sports et loisirs. Le WWF a fait opposition en raison de la haute valeur naturelle de la parcelle. La commune n’a pas pris en considération les arguments du WWF et un recours a donc été déposé auprès du Juge administratif du Tribunal de première instance.
6 avril 2023
Le WWF Ouest invité à Agriculture Durable
le magazine des métiers de la terre de la Télé.
Le fonctionnement des puits de carbone. Avec une experte climat et le Dr. Benoît Stadelmann directeur du WWF Ouest pour en parler.
Émission : Magazine des Métiers de la Terre
5 avril 2023
Projets hydroélectricité: le WWF Valais propose une table ronde valaisanne
Le WWF Valais est mécontent de la manière dont le Valais entend développer l’hydroélectricité hivernale. A l’exemple de ce qui a été entrepris au niveau fédéral, l’organisation souhaite une table ronde valaisanne.
L'association n’est pas satisfaite de la manière dont le Valais entend développer son énergie hydroélectrique. L’organisation écologiste estime «que les intérêts de la nature et de la protection des eaux n’ont pas été pris en compte suffisamment sérieusement» pour les nouveaux projets de production d’électricité hivernale.
31 mars 2023
10 oppositions au projet immobilier
de la Croix d’or à Hauterive
Les associations de défense de la nature estiment que les 78 logements et 370 m2 de surfaces commerciales prévus à Hauterive détruiraient une large partie des milieux naturels de la parcelle. Or, la zone est aujourd'hui remplie de vigne et de végétation naturelle. Les mesures de compensation prévues ne suffisent pas.
24 mars 2023
Intervention de la Task Force Eau du WWF dans l'émission Prise de terre (RTS)
Les 11èmes Rencontres de l'eau, la "Maison de la Rivière", Tolochenaz.
L'émission radio reçoit Yasmine Schlatter de WWF Vaud, à propos du Label "Rivière Perle Plus" et Anne Sophie Gavin, doctorante à la HEP Vaud, qui s'intéresse à la sensibilisation des jeunes sur la nécessité de préserver les milieux aquatiques.
Extrait de l'émission radio du 24 mars 2023 :
https://www.rts.ch/audio-podcast/2023/audio/les-rencontres-de-l-eau-26109719.html